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Assistance lors des expertises médicales
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TRAUMATISMES CRÂNIENS DE L’ENFANT
Les traumatismes crâniens représentent 80 % des causes de décès par accident et ils engendrent les séquelles les plus lourdes.
Les mesures préventives visant à réduire les vitesses, à augmenter le taux de port de la ceinture, à réduire la consommation d’alcool et de drogues au volant et à respecter le code de la route sont efficaces et nécessaires.
Les enfants blessés dans un accident de voiture sont plus souvent non attachés que les adultes. De plus, les systèmes de retenue pour enfants sont largement sous-utilisés, en particulier les rehausseurs pour les enfants âgés de 4 à 10 ans, alors que l’usage d’un rehausseur avec ceinture de sécurité trois points diminue le risque de lésion de 59 % [13]. Le risque de TC grave à la suite d’un accident de la route en tant que passager de voiture attaché est également plus important chez l’enfant que chez l’adulte.
Les accidents de piétons sont mieux prévenus en adaptant l’environnement par l’intermédiaire du développement des zones de faible trafic en ville et par la sécurisation des zones à fort déplacement de population jeune (écoles, zones de jeux, parcs) plutôt que les mesures éducatives . Ces dernières sont cependant complémentaires, permettant de développer l’appréciation du risque routier chez l’enfant et de le sensibiliser aux mesures de prévention. L’usage du casque doit être renforcé chez les usagers de deux-roues puisqu’il réduit de 85 % le risque de traumatisme crânien . L’éducation et la formation des enfants et des adolescents jouent ici un rôle fondamental pour leur permettre de mieux contrôler leur prise de risques et leur appréciation du danger.
La majorité des traumatismes crâniens de l’enfant, toute gravité confondue est due aux chutes (défenestrations, chutes de cheval, de la table à langer, des bras des parents) et le plus souvent dans le cadre des accidents de la vie courante. Cependant, la grande majorité de ces traumatismes crâniens sont légers.
La part des accidents de la circulation augmente avec l’âge de 15 % entre 0 et 4 ans à 55 % après 14 ans. Elle est également plus importante dans les traumatismes crâniens graves et mortels.
La banalité et la bénignité de la majorité des traumatismes crâniens ne doivent pas faire oublier que les lésions intracérébrales modérées à graves peuvent engendrer des déficiences, des incapacités et surtout des difficultés sociales et scolaires parfois dramatiques pour l’enfant et sa famille.
Les lésions osseuses sont plus fréquentes chez les enfants que chez les adultes alors que les hématomes intracrâniens sont moins fréquents (avec une prédominance de lésions frontales chez les enfants) . Les hématomes extraduraux sont moins fréquents et sont souvent associés à une fracture du crâne (60 % des cas). En revanche, les hématomes sous-duraux sont plus fréquents, en particulier chez le nourrisson.
Les enfants développent trois fois plus souvent un oedème cérébral diffus que les adultes par un phénomène combinant oedème et hyperhémie.
Contrairement aux traumatismes crâniens légers, les traumatismes crâniens modérés et graves peuvent avoir des conséquences très lourdes sur le développement de l’enfant. Le retentissement social et familial des séquelles neurocognitives est important.
Alors que la récupération motrice semble rapide, les troubles cognitifs et en particulier les troubles des fonctions exécutives, mnésiques et comportementales persistent et peuvent concerner plus de la moitié des enfants traumatisés graves à plus ou moins long terme.
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