L’expertise médicale a pour but l’indemnisation
L’expertise ou la consultation de dommage corporel pour information ou recours n’aboutit pas à un diagnostic puis à une thérapeutique, mais à une évaluation clinique des séquelles suivie d’une quantification permettant une indemnisation du dommage corporel subi par une victime..
Quel que soit le cadre juridique de l’expertise médicale, l’examen clinique reste identique à quelques détails près.À la suite d’un examen bien conduit, le médecin conseil ou l’expert en dommage corporel doit pouvoir répondre aux questions les plus simples comme les plus élaborées .
Déroulement de l’expertise médicale du dommage corporel
Depuis la nouvelle nomenclature Dintilhac , les missions sont devenues beaucoup plus descriptives.
La démarche clinique spécifique du dommage corporel se concentre en général sur une fonction bien précise en rapport avec une atteinte locale ou locorégionale définie anatomiquement . Cela est valable tant pour les monotraumatismes que pour les polytraumatismes.
Cette démarche clinique doit également appréhender un certain nombre de syndromes statistiquement plus ou moins fréquents dans les suites de lésions traumatiques.
Selon le traumatisme, c’est une pathologie particulière qui va évoluer aboutissant à des séquelles spécifiques qui intéressent particulièrement le médecin dans le déroulement de son expertise.
L’entretien est une composante importante et nécessaire de l’expertise médicale ou de l’avis en dommage corporel.
Après un entretien avec la personne à examiner, le médecin expert réalise un examen clinique.
En pratique, la consultation de dommage corporel ou l’expertise peut avoir une durée plus ou moins longue. Jamais au-dessous d’une demi-heure, l’examen peut parfois durer 1 heure 30, voire 2 heures.Trois parties composent l’examen :
- l’entretien
-les constatations cliniques inhérentes au traumatisme
-l’examen clinique général