Sur le plan économique après la consolidation, la nomenclature Dintilhac a retenu la notion de perte de gains professionnels futurs (PGPF) et la notion d’incidence professionnelle définitive. L’un et l’autre sont liés à l’atteinte à l’intégrité physique et psychique (A.I.P.P.), qui relève du domaine du médecin expert, et de son analyse des séquelles. L’atteinte à l’intégrité physique et psychique, évaluée par le médecin expert , se traduit par le déficit fonctionnel permanent (DFP) , lequel fera l’objet d’une indemnisation. Le médecin expert discute l’imputabilité des séquelles présentées en fonction des activités déclarées comme étant exercées au moment de l’accident et précise la nature du retentissement professionnel : • Reclassement, changement de poste dans la même entreprise ou dans une autre. • Abandon de toute ou partie de l’activité exercée avant l’accident. • Si l’activité a été reprise, il est nécessaire de décrire les éventuelles modifications du poste de travail, ses adaptations, les aides techniques apportées pour la reprise de l’activité professionnelle. • Si l’activité n’est pas reprise, l’expert doit indiquer s’il y a une inaptitude à la reprise du poste. Si cette inaptitude est motivée par une raison médicale ou sociale. Quel est l’avis de la médecine du travail ? Y a-t-il eu des tentatives de réinsertion ? Un dossier a-t-il été déposé auprès de la Maison Départementale du Handicap ? Le blessé est-il titulaire de l’allocation d’Adulte handicapé où risque t-il d’évoluer vers une invalidité ?