Syndrome post commotionnel suite à un traumatisme crânien

Suite à un traumatisme crânien « léger » nombre de patients vont développer des plaintes durables qui contrastent avec la négativité de l’examen clinique et des explorations complémentaires. L’origine de ces symptômes questionne leurs étiologies organiques et psychiques potentiellement associées ou intriquées.

Le syndrome post commotionnel réside aux confins de symptômes somatiques (céphalées, vertiges, fatigue), cognitifs (trouble de mémorisation et de concentration) et affectifs (irritabilité, labilité émotionnelle, dépressivité, anxiété, trouble du sommeil). Pris isolément, les symptômes du SPC sont non spécifiques et rejoignent d’autres cadres nosographiques comme l’épisode dépressif caractérisé et l’état de stress post-traumatique.

Qu’est ce qu’un syndrome post commotionnel?

Apparaissant en post-immédiat ou après quelques jours suivant le traumatisme, le syndrome post commotionnel se caractérise par une absence de parallélisme anatomoclinique entre la richesse des plaintes subjectives exprimées par le patient et la pauvreté de l’examen clinique et des résultats des explorations complémentaires.

Le syndrome post commotionnel réside aux confins de symptômes somatiques (céphalées, vertiges, fatigue), cognitifs (trouble de mémorisation et de concentration) et affectifs (irritabilité, labilité émotionnelle, dépressivité, anxiété, trouble du sommeil) .

La classification internationale retient le syndrome post commotionnel  si dans les trois mois suivant un traumatisme crânien apparaissent au moins trois symptômes parmi lesquels : céphalées, vertiges, fatigue, irritabilité, insomnie, difficultés de concentration/mémorisation et intolérance au stress .

La nosographie américaine inclut le syndrome post commotionnel en annexe du DSM-IV-TR pour caractériser les suites d’une commotion cérébrale significative avec déficit cognitif attentionnel et/ou de mémorisation associée à la présence d’au moins trois symptômes post-commotionnels (fatigue, trouble du sommeil, céphalées, vertiges, irritabilité, perturbations affectives, apathie). Les troubles neurocognitifs d’attention et de mémorisation doivent être objectivés par des tests psychométriques .

Le DSM-IV-TR définit le syndrome post commotionnel par son intensité avec la présence nécessaire d’une altération cliniquement significative du fonctionnement du sujet se traduisant par l’apparition d’un déclin social ou professionnel.

Le syndrome post commotionnel présente notamment un chevauchement clinique avec l’épisode dépressif caractérisé et l’état de stress post traumatique. Les symptômes communs entre état de stress post traumatique et  syndrome post commotionnel sont insomnie, tonalité anxieuse et dépressive, irritabilité, fatigue, trouble de la concentration et évitement.