Les actes de la vie quotidienne représentent non seulement les actes essentiels de la vie courante mais aussi des activités plus complexes, dites instrumentales, telles que l’utilisation du téléphone, la gestion d’un traitement médicamenteux ou d’un budget, la préparation d’un repas, les courses, le ménage…Le médecin expert doit décrire précisément les difficultés ou l’impossibilité à exécuter ces actes et en expliquer les raisons. Pour les actes que le blessé peut accomplir, l’expert médical doit faire préciser s’ils le sont spontanément ou sur incitation, correctement ou non, totalement ou partiellement. Pour ce qui concerne l’enfant, il s’agit d’évaluer les conséquences du handicap sur son autonomie mais aussi sur l’entourage dont la charge de travail va augmenter. Le médecin expert doit se prononcer sur les aides rendues nécessaires pour les parents (tierce personne, aide technique) en les comparant à ce qui est habituellement retrouvé chez un enfant non handicapé. Le médecin expert devra ensuite décrire les besoins que nécessite la réalisation des actes, ainsi que ceux d’accompagnement et de surveillance.