La méconnaissance ou anosognosie  des troubles cognitifs et comportementaux chez les patients traumatisés crâniens entrave

la rééducation et la réinsertion socioprofessionnelle et elle persiste des années après l’accident.

Si le diagnostic d’anosognosie de l’hémiplégie décrite par Babinski fait l’objet d’un consensus (bien que ses mécanismes soient toujours discutés), celui de l’anosognosie des déficits cognitifs et des troubles comportementaux est plus difficile.

Ses mécanismes lésionnels, ainsi que sa définition et ses critères d’évaluation restent, eux aussi, encore discutés