Ces personnes souffrent d’un syndrome post-commotionnel persistant, autrefois appelé syndrome subjectif du traumatisé crânien, qui regroupe un ensemble de plaintes neuro-psycho-comportementales et somatiques importantes, difficilement objectivables par les examens cliniques et l’imagerie cérébrale. L’absence de corrélation anatomo-clinique constitue une difficulté de taille pour l’expert missionné pour se prononcer sur la réalité de ces symptômes apparemment invalidants et sur l’imputabilité de telles séquelles à un événement traumatique. L’examen neuropsychologique est indispensable pour comprendre les origines organiques et psychiques qui sont fréquemment associées ou intriquées dans ce syndrome post-commotionnel. C’est pourquoi l’appel à un sapiteur neuropsychologue est très souhaitable dans l’expertise des traumatisés crâniens légers