Le modèle social du handicap moteur fait la part dominante aux conditions sociales qui mettent l’individu en « situation de handicap »
Le modèle médico-social admet une différence entre individus et fait du blessé handicapé un individu qui, pour certaine(s) fonction(s), n’atteint pas des performances reconnues comme normales, au sens statistique du terme.

La déficience motrice de la marche n’est qu’un élément de la déficience motrice, elle-même souvent incluse dans ses déficiences multifonctionnelles ; la part du handicap moteur qu’elle engendre est loin de résumer celui que supporte la personne handicapée.

Pour l’individu, la difficulté à la marche est mieux appréciée par la sécurité en station debout, la plasticité de la fonction au terrain et aux désirs de modulation de la vitesse et de l’endurance.

L’évaluation du handicap étudiera les sous-fonctions de propulsion, de capacité à atteindre la station debout, de conserver un équilibre dans les changements permanents de points d’appui que la marche impose.

Les aides techniques permettent de limiter les conséquences des déficiences, même si, bien entendu, elles ne les font pas disparaître. Les technologies permettent l’amélioration de la qualité de vie, diminuent les conséquences sociales et environnementales, et participent donc à la réduction du handicap.

La liste des aides techniques et des technologies est impressionnante. Il s’agit des fauteuils roulants,des prothèses pour amputés,les robots, les bras articulés..