L’expertise finale doit permettre l’évaluation définitive de l’état médico-légal (tous les dommages devant être évalués, expliqués et argumentés) mais aussi environnemental (aussi bien personnel que professionnel) de la victime. Pour cela, il est demandé à l’expert de dresser un bilan situationnel en décrivant avec précision les modalités de réalisation des différents actes de la vie quotidienne, le déroulement d’une journée (sur 24 heures), d’une semaine, en s’aidant si besoin des professionnels nécessaires et en tenant compte de l’âge et de l’éventuel état antérieur de cette victime.

Réalisé sur le lieu de vie de la victime au moment de l’expertise, le bilan situationnel consiste à restituer les dires du blessé et de son entourage sur la capacité de la victime à accomplir les actes de la vie quotidienne. Les questions posées doivent être adaptées à la nature de son handicap.