Expertise médicale d’une capsulite rétractile de l’épaule

L’épaule, articulation la plus complexe du corps humain, est composée de 3 articulations réelles et deux fictives.

L’épaule douloureuse est l’un des symptômes les plus fréquents pour lesquels les patients consultent en médecine physique et en rhumatologie . La pathologie de l’épaule est souvent d’origine mécanique et dégénérative . Elle représente la troisième cause des troubles musculosquelettiques  .

La tendinopathie de coiffe des rotateurs est le diagnostic le plus fréquent .

La capsulite rétractile représente la principale cause de l’épaule enraidie vue en milieu rhumatologique.

L’évolution se fait classiquement en trois phases :

Une première phase douloureuse d’installation progressive qui peut durer quelques jours à quelques semaines, douleur scapulaire pouvant plus ou moins irradier au membre supérieur, d’abord lors des mouvements puis souvent permanente y compris nocturne.

Une seconde phase où s’installe progressivement une limitation des mouvements, phase d’enraidissement proprement dite, tandis qu’en règle générale, les douleurs diminuent ;
une troisième phase, où l’enraidissement est en règle indolore et diminue progressivement évoluant vers la récupération en 6 à 18 mois.

Des évolutions plus prolongées sur plusieurs années sont possibles. Cette évolution considérée comme toujours favorable peut cependant laisser des limitations définitives de la mobilité, prédominant sur la rotation externe dans 39 à 76 % des cas . La récidive est exceptionnelle .

La prise en charge rééducative de la capsulite rétractile est fondamentale. Elle se conçoit parallèlement au traitement médicamenteux et ou immédiatement après une infiltration de l’épaule rééducation « intensive ». La conduite du programme de rééducation est fonction de certains facteurs inhérents au patient ou à l’évolution de la pathologie elle-même.

Le traitement de la capsulite rétractile dépend du stade de la maladie.

Les séquelles de la capsulite rétractile de l’épaule sont évaluées par le médecin expert au cours de l’expertise du dommage corporel subi par la victime.

La victime peut présenter des raideurs post-traumatiques ainsi que des douleurs ou une diminution de la force liées à la gravité du traumatisme initial.