Handicap suite à un accident vasculaire cérébral

L’accident vasculaire cérébral (AVC), encore appelé « attaque cérébrale », survient lorsqu’une partie du cerveau souffre, par défaut d’irrigation ou saignement.

Lorsqu’une artère se bouche (défaut d’irrigation),on parle d’accident ischémique cérébral ou encore d’infarctus cérébral (80 % des AVC). En cas de rupture d’une artère (saignement), on parle d’hémorragie cérébrale.

Il arrive que l’accident ne dure que quelques dizaines de secondes ou quelques minutes : on parle alors d’accident ischémique transitoire (AIT), lequel peut annoncer la survenue d’un accident définitif.
L ’accident vasculaire cérébral (AVC) est la première cause de handicap physique de l’adulte en France. La prise en charge en urgence de l’AVC par une équipe spécialisée permet de réduire ses conséquences.

Malgré cela, L’accident vasculaire cérébral (AVC) reste une maladie grave, car 2 tiers des personnes atteintes conservent des séquelles et certaines perdent leur autonomie dans leur vie quotidienne.

Le handicap secondaire à un accident vasculaire cérébral  n’est pas uniquement lié au déficit moteur et à l’hémiplégie. Aphasie, négligence spatiale, troubles attentionnels, mnésiques et exécutifs peuvent également avoir des conséquences délétères.

L’hémi-négligence est un trouble complexe de l’attention spatiale, pouvant survenir après un AVC de l’hémisphère droit. Les patients se comportent comme si la moitié de l’espace autour d’eux n’existait plus : déviation du regard vers la droite, difficultés à appréhender les stimulations venant de l’hémi-espace gauche et à agir vers ou dans cet hémi-espace

Un quart des accident vasculaire cérébraux surviennent avant 65 ans, et, dans cette population, certains mécanismes (dissections artérielles, ruptures d’anévrisme artériel) sont particulièrement fréquents. Les possibilités de reprise d’activité professionnelle dépendent de nombreux facteurs, liés directement aux séquelles des déficiences et à leurs conséquences
fonctionnelles et au contexte social dans lequel évoluait le patient.

La reprise du travail est l’illustration même de la notion de handicap, avec l’interaction entre des dimensions personnelles, les séquelles et l’environnement social.