Indemnisation des victimes d’un accident de ski

La pratique des sports de glisse reste un phénomène marquant dans notre pays. Durant la saison 2006–2007, environ 8,5 millions de pratiquants ont fréquenté les pistes en France .

Si les lésions traumatiques elles-mêmes n’ont que peu de spécificité, les conditions de pratique des sports de glisse que sont le ski et le snowboard influent sur le type de traumatologie rencontrée. En effet, les équipements et le matériel ont évolué avec le temps, non seulement pour améliorer les performances mais aussi le confort et la sécurité du skieur.

L’amélioration des dispositifs de sécurité a visé à diminuer le risque traumatique, mais n’a parfois eu comme conséquence que le transfert des lésions traumatiques d’une région anatomique à une autre. L’apparition du snowboard a représenté l’avènement d’une nouvelle pratique mais également de nouvelles conditions de matériel et de sécurité

Les traumatismes crâniens et les traumatismes de la face sont plus fréquents chez l’enfant. Cependant, des campagnes de prévention ont conduit à ce que 90 % des enfants de moins de 11 ans portent un casque, ce qui diminue la gravité des traumatismes. Cela est important, car le risque de collision est plus élevé chez les enfants de moins de 11ans, ainsi que leur petite taille et le poids relatif élevé du segment céphalique exposent tout particulièrement cette région.

Chaque année, un nombre élevé de pratiquants de sports en montagne victimes de traumatisme grave sont transférés par hélicoptère dans les services de réanimation, particulièrement en saison hivernale. L’avènement de sports extrêmes en vogue chez les adultes jeunes et adolescents, contribue à amplifier le phénomène, avec une forte incidence de lésions médullaires. La population touchée est essentiellement masculine, entre dix et 30ans, et les lésions les plus fréquentes sont respectivement les traumatismes crâniens, puis thoraciques. Comme pour les accidentés de la voie publique, les décès sont fréquents, précoces et causés prioritairement par les atteintes cérébrales

Les entorses et les fractures représentent près de 60% des lésions survenues lors d’accidents de sports d’hiver.Les blessures les plus courantes aux sports d’hiver figurent, dans l’ordre :

Expertise médicale des victimes d’un accident de ski

L’indemnisation des victimes d’un dommage corporel résultant d’un accident de ski dépend du rapport d’expertise médicale.

Les entorses du genou évaluées à 23 % (dont les ruptures du ligament croisé antérieur à 11 %)

Rupture d’un ligament croisé suite à un accident de ski

La rupture du ligament croisé antérieur  est habituellement due à un mouvement forcé dépassant les capacités de résistance du ligament. Elle est, à juste titre, considérée comme la plus fréquente des lésions graves du genou liées à la pratique d’une activité sportive. C’est le cas notamment en ski alpin.

Une rupture d’un ligament croisé a des conséquences importantes et les victimes d’une rupture d’un ligament croisé risquent donc :

Une instabilité persistante du genou qui peut entraîner une gêne dans la vie courante et la possibilité d’une évolution rapide vers une arthrose de l’articulation du genou.
Une interdiction de pratiquer certains sports qui sollicitent le pivot du genou (football, tennis …) sans une intervention chirurgicale avec une longue période de rééducation.
Une appréhension latente sur la résistance de leur genou, au moindre effort, qui les fragilise psychologiquement.

Les conséquences psychologiques et physiques sont souvent lourdes pour le blessé.

Les lésions des membres supérieurs comme les entorses du pouce (6 %) et les fractures de l’avant-bras et du poignet (3 %)sont plus rares.

Les fracture de la jambe et de la cheville ne représentent que 3 % des lésions.

Traumatismes crâniens et de la face chez le jeune enfant suite à un accident de ski

Les collisions sont plus fréquentes chez le jeune enfant, notamment à cause de son champ visuel plus réduit que celui d’un adulte.De plus, sa petite taille fait qu’il perçoit plus tard que l’adulte les éventuels  obstacles qui pourraient encombrer sa trajectoire et dispose ainsi d’une distance plus courte pour réagir.

Les traumatismes crâniens, les lésions de la face et du crâne sont  donc plus fréquentes chez le jeune enfant.

Expertise médicale des victimes d’accidents de snowboard

A l’inverse du ski alpin, les lésions traumatiques des snowboarders sont surtout concentrées sur les membres supérieurs.

La fracture du poignet représente plus du quart des blessures en snowboard.La fracture du poignet touche essentiellement les enfants et adolescents. Le risque augmente également pour les débutants

Deux types d’entorses du poignet résultent des accidents de snoboard: l’entorse scapho-lunaire et celle du fibrocartilage triangulaire avec un risque d’évolution vers l’arthrose radio-carpienne et intra carpienne (SLAC WRIST) invalidante.

Le savez vous?

Vous avez toute liberté de choisir votre médecin et aucun expert ou médecin conseil de l’assureur ne peut s’opposer à votre choix
Les frais d‘expertise sont pris en charge par l’assureur
Dans le cadre de la loi Badinter, les frais liés à l’assistance de la victime pour l’expertise médicale sont pris en charge par l’assureur

Seul face aux médecins experts?

Il n’est pas conseillé de se rendre seul à une expertise médicale.

L’expertise médicale est la phase clé du processus d’indemnisation de votre dommage corporel

La présence d’une médecin de recours de votre choix sera capitale lors de la discussion médico-légale aux fins d’évaluation des postes de préjudice.

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Médecin expert de victimes depuis 2010
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