Indemnisation suite à un accident de roller

Le roller, avec plus de 5 millions de pratiquants en France, est un sport de loisir mais également un mode de déplacement, en particulier dans les villes. Il est accessible à tous, sous réserve d’une bonne condition physique.

Selon la réglementation en vigueur (article R.217à R.219-4 du code de la route), les rollers sont assimilés à des piétons : ils ont l’obligation de circuler sur les trottoirs,d’utiliser les passages pour piétons pour traverser la rue,de respecter les feux tricolores.Ils ne peuvent utiliser ni les pistes cyclables,ni la chaussée.Un roller se déplace à15 km/h soit 3fois plus vite qu’un piéton : il doit donc ralentir l’allure sur les trottoirs, doubler les piétons à gauche et les croiser par la droite.

Les protections diminuent de90 % le risque de lésions traumatiques.

Les premières glisses doivent se faire dans des espaces protégés :1 accident sur 3 se produit le 1ermois de pratique et même 1 sur 5 lors de la première sortie.Les chutes sont la cause de 80 % des accidents de roller alors que 10 % sont dus à une collision,le plus souvent contre un obstacle fixe.

Fracture du membre supérieur suite à un accident de roller

Les accidents de rollers concernent essentiellement le membre supérieur (68 %)tout particulièrement le poignet et le quart inférieur de l’avant-bras. Les fractures de l’extrémité inférieure de l’avant-bras représentent l’essentiel des causes d’hospitalisation. Le port des protège-poignets est indispensable.

Traumatisme crânien suite à un accident de roller

La deuxième cause d’hospitalisation est représentée par les traumatismes crâniens alors que cette localisation traumatique est assez peu fréquente (9 % des cas). 60 % des sujets ayant eu un traumatisme crânien au cours d’un accident de roller sont hospitalisés. Le port du casque doit être rendu obligatoire pour la pratique sur la voie publique.

Victimes de dommages corporels  par accident de roller

Le dommage subi par les victimes d’accidents de roller sont selon l’âge:

– en dessous de 10 ans, le crâne et la face sont plus souvent atteints (il s’agit, pour le crâne,surtout de contusions et, pour la face, de plaies ouvertes), mais plus du tiers des lésions sont des fractures, qui concernent surtout le membre supérieur
– de 10 à 14 ans, l’atteinte du poignet est observée dans plus d’un accident sur trois
– de 15 à 19 ans, les lésions du membre inférieur sont plus fréquentes que la moyenne
–au-delà de 20 ans, il y a une fréquence encore plus élevée de lésions du membre inférieur avec davantage de luxations et d’entorses, même si les atteintes du membre supérieur restent les plus fréquentes.

Le savez vous?

Vous avez toute liberté de choisir votre médecin et aucun expert ou médecin conseil de l’assureur ne peut s’opposer à votre choix
Les frais d‘expertise sont pris en charge par l’assureur
Dans le cadre de la loi Badinter, les frais liés à l’assistance de la victime pour l’expertise médicale sont pris en charge par l’assureur

Seul face aux médecins experts?

Il n’est pas conseillé de se rendre seul à une expertise médicale.

L’expertise médicale est la phase clé du processus d’indemnisation de votre dommage corporel

La présence d’une médecin de recours de votre choix sera capitale lors de la discussion médico-légale aux fins d’évaluation des postes de préjudice.

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